«Le Patriarcat est en train d’examiner les différents aspects de cette décision afin d’y répondre de la manière qui convient, de façon à la contester et pour mettre fin aux dommages ultérieurs», affirme le Patriarcat latin sur son site internet. Les terrains occupés se trouvent dans les environs des villages palestiniens de Tayasir et Bardala. Ils bordent un camp militaire israélien récemment restructuré et doté de constructions en dur, rapporte l’agence d’information vaticane Fides.
Selon le Conseil islamo-chrétien de Terre sainte, les autorités israéliennes ont justifié la démarche par des «nécessités militaires». Mutaz Bisharat, un fonctionnaire de l’Autorité palestinienne en charge des implantations israéliennes dans la vallée du Jourdain, a qualifié cette action de «violation flagrante du droit international humanitaire». Il a ajouté que la confiscation faisait partie d’une stratégie cherchant à contrôler la terre, afin d’étendre les implantations israéliennes dans la région. (cath.ch/plj/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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