Dans le contexte actuel de mondialisation de l’activité économique et des échanges, il est plus que jamais nécessaire de réfléchir à la vocation et à la mission des dirigeants économiques, a estimé le pontife. Avec des rythmes de vie et de travail plus intenses, le bien commun n»«²est plus nécessairement recherché et cela peut même nuire au monde et à la qualité de vie des hommes.
Il s’agit donc de maintenir un équilibre délicat entre innovation, productivité, compétitivité, d»«²un côté, et bien commun, dignité humaine et juste utilisation des ressources naturelles, de l»«²autre, a rappelé le pape. Pour ce faire, il s’agit de développer un sens plus profond de la vie afin que la vocation des chefs d’entreprise devienne un noble engagement.
Le pontife a en particulier appelé à prendre soin des talents et des capacités de chacun et les développer. Dans ces conditions, la dignité et la situation des travailleurs pourront être respectées et pas simplement exploitées, a-t-il considéré. En agissant ainsi, les chefs d’entreprise pourront être des témoins d’espérance.
L’UNIAPAC était réunie du 22 au 24 novembre à l’université catholique de Lisbonne, au Portugal. Le message du pape y a été lu par Mgr Bruno-Marie Duffé, secrétaire du Dicastère pour le Service du développement humain intégral. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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