Près de 60% des sapins qui ornent les salons suisses proviennent de l’étranger, souligne oeco dans sa newsletter du 28 novembre 2018. Ces végétaux sont souvent dopés aux engrais, aux stimulateurs de croissance et aux pesticides qui polluent le sol. Leur long transport, ainsi que le fait qu’ils soient souvent brûlés après les fêtes, provoquent des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Si l’association œcuménique ne demande pas de renoncer au sapin, elle appelle à acheter un arbre dans un service forestier local.
Oeco exhorte à privilégier un sapin rouge indigène issu d’une entreprises certifiée FSC. Le «IG Suisse Christbaum» établit une liste des producteurs de sapins cultivés dans le pays. Il est également préférable, plutôt que de le brûler, de porter son arbre séché dans une déchetterie, où il pourra être composté. La location de sapins en pots peut être une bonne alternative. Les arbres en plastique sont par contre déconseillés: ils ne seraient rentables, du point de vue écologique, qu’après 17 ans.
Oeco appelle aussi à utiliser des matériaux naturels pour les décorations de Noël. Des biscuits faits maisons peuvent par exemple égayer le sapin.
Le groupe écologiste chrétien plaide pour des cadeaux confectionnés par les personnes elles-mêmes plutôt qu’achetés en magasin. Ou d’opter pour des présents immatériels, tels que du temps partagé, qui font souvent plus plaisir que des objets. (cath.ch/com/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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