Cette assemblée à Bagdad, capitale de l’Irak, est non seulement un signal positif de l’amélioration de la situation dans la ville, s’est réjoui le nonce, mais surtout un geste de proximité envers les chrétiens irakiens qui n’ont pas perdu l’espérance, a rapporté le blog catholique BaghdadHope.
Comme dans d’autres pays du Proche-Orient, a souligné Mgr Ortega, les chrétiens d’Irak ont offert un «beau témoignage de foi», malgré les persécutions. «Le témoignage de tant de martyrs et de confesseurs de la foi est un trésor pour toute l’Eglise», a-t-il insisté. Cet exemple «a réveillé la foi de beaucoup de chrétiens en Occident», a salué le nonce évoquant nombre de ses amis qui se sont sentis interpellés à vivre leur foi plus intensément, avec plus de radicalité.
Pour le représentant du pape, les responsables des communautés catholiques d’Orient doivent donc soutenir l’espérance de leurs fidèles. Cela est d’autant plus nécessaire, a-t-il considéré, que les conflits perdurent et la communauté internationale «semble se laisser guider par d’autres intérêts que le bien de chaque personne et des peuples du Proche-Orient».
L’espérance, a expliqué Mgr Ortega, n’est véritable que si elle naît de la foi. Les chrétiens d’Orient doivent ainsi comprendre qu’ils sont la présence du Christ dans cette région et que c’est une mission. La dramatique émigration des chrétiens d’Orient est ainsi une perte grave tant pour les communautés locales que pour l’ensemble de la société. Toutefois, a plaidé le nonce, ils ont tant contribué au bien des communautés qui les ont accueillis et doivent être soutenus pastoralement dans leur pays d’arrivée. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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