Si le Souverain pontife a quasiment systématiquement un discours préparé à l’avance lorsqu’il reçoit des groupes, il préfère parfois parler librement. Le texte est alors remis aux participants et est considéré comme l’allocution officielle du Souverain pontife.
Ce discours a été l’occasion pour le successeur de Pierre de mettre en garde les séminaristes contre la tentation d’être de braves missionnaires individuels. Tentation qui selon lui peut arriver dès le séminaire. «Trop souvent, regrette le pape, notre cadre est individuel, plus que collégial ou fraternel». Alors la pastorale peut certes montrer des «individualités splendides, mais peu de communion».
Le chef de l’Eglise catholique revient également sur l’Evangile des disciples d’Emmaüs (Lc 24, 13-35), choisi comme «icône» du document final du synode sur les jeunes, tenu en octobre. Dans ce discours, le pontife insiste sur l’importance d’une écoute «sans masque», à l’image du Christ, «Parole qui s’est faite écoute». L’Eglise doit donc «être toujours plus en écoute, pour écouter le cri de l’humanité, qui est souvent un cri silencieux». (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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