Quelques fragments d’ossements humains ont été retrouvés dans un local annexe de la représentation du Saint-Siège auprès de la République italienne, à Rome, avait annoncé un communiqué du Vatican le 30 octobre 2018. La justice avait aussitôt été prévenue et des analyses sur les restes humains sont en cours.
Si les autorités soutiennent n’avoir encore aucun résultat de la datation des ossements, les médias italiens affirment que des premiers examens ont démontré que les ossements avaient plus d’une centaine d’années. Une datation au carbone 14, plus précise, devrait être prochainement réalisée. Quant à un test ADN, il serait selon le quotidien italien La Stampa difficile à réaliser, en raison de la dégradation des restes humains.
Si ces informations s’avèrent exactes, elles permettront d’exclure la piste d’Emanuela Orlandi. Cette jeune Italienne, fille d’un employé de la Préfecture de la Maison pontificale et citoyenne du Vatican, avait mystérieusement disparu en 1983 à Rome, à l’âge de 15 ans. Jamais élucidée, cette affaire passionne toujours l’Italie, notamment en raison du lien de la jeune fille avec le petit Etat enclavé. Implication de la mafia, affaires concernant la ‘banque du Vatican’ ou encore tentative d’assassinat contre Jean Paul II, les rumeurs sont nombreuses autour de l’affaire.
Le 7 novembre 2018, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, avait déjà affirmé que pour le moment «aucun lien» ne pouvait être fait entre la jeune femme et la découverte à la nonciature. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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