Dans ce message, le pape François tient à exprimer la «grande appréciation de l’Eglise» pour les religieux contemplatifs. Pour lui, ceux-ci sont «un soutien pour les faibles, des phares, des torches et des sentinelles». Leur charisme, assure-t-il, enrichit la communauté catholique de «tant de fruits de sainteté, de miséricorde et de grâce».
Ces fruits nécessitent de «prendre au sérieux le défi de la formation», poursuit le pontife particulièrement à l’adresse des religieuses contemplatives. C’est un «processus lent», reconnaît-il, qui demande donc d’accompagner les candidates avec «discernement», et sans «jamais se laisser prendre par l’angoisse du nombre».
Pour le successeur de Pierre, la formation doit être «adaptée aux exigences du moment présent». C’est donc une formation «intégrale, personnalisée et bien accompagnée». Et elle ne doit pas concerner uniquement les postulantes, mais toutes les religieuses pendant toute leur vie. Ainsi, espère-t-il, la formation pourra «nourrir et protéger la fidélité au charisme reçu».
Ce colloque était organisé à l’occasion de la Journée pro orantibus, célébrée le 21 novembre, jour de la fête de la présentation de la Vierge Marie au Temple. Cette journée a été instituée en 1953 par le pape Pie XII (1939-1958), en l’honneur des religieux et religieuses de clôture. (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
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