Le Maouloud a été fêtée par tous les musulmans du monde dans la nuit du 19 au 20 novembre. Les musulmans organisent à cette occasion, des veillées religieuses dans les mosquées ou lieux publics, caractérisées par des lectures du Coran, des lectures et chants de poèmes à la gloire du prophète de l’Islam, ainsi que par des conférences sur sa vie et son œuvre.
Au Sénégal, Tivaouane, dans le nord du pays, fief du khalife général de la confrérie des Tidjanes, a été le point de convergence de centaines de milliers de fidèles. Le gouvernement y était représenté par une imposante délégation conduite par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, en charge des cultes.
C’est dans ce cadre, que la chorale paroissiale de Saint-Joseph de Médina, à Dakar, a participé à la soirée Sons et lumières du Maouloud. Elle y a interprété «Lambi wa fass». Un chant, composé par son fondateur feu Julien Jouga, dédié au fondateur de la confrérie Tidjane, Cheikh Ameth Al Tidjani (1737-1815), grand théologien musulman d’origine algérienne décédé à Fez au Maroc, pendant son exil par le colonisateur français.
Le Sénégal est un pays musulman à plus de 90%, mais l’Eglise catholique, bien que minoritaire à 4,5% des quelque 13 millions d’habitants, y est influente. (cath.ch/ibc/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse