L’histoire de l’humanité et de chacun «ne peut être comprise comme une simple succession» de mots et de faits qui n’ont pas de sens. Elle ne peut pas même être interprétée à la lumière d’une vision fataliste et prédéterminée «empêchant de faire des choix qui résultent d’une vraie décision». Jésus dit plutôt que l’existence à un seul but: «la rencontre définitive avec le Seigneur».
«Personne ne peut échapper à ce moment», a lancé le pape. C’est pourquoi, il convient de prier pour que la constatation de notre caractère éphémère sur la Terre et de notre limitation «ne nous fasse pas sombrer dans l’angoisse», mais «nous ramène à la responsabilité» envers nous-mêmes, notre prochain, le monde entier.
Au moment de la mort, les attitudes et les masques ne seront plus nécessaires, ni même le pouvoir de l’argent et les moyens économiques, a affirmé le pontife. «Nous n’aurons avec nous rien d’autre que ce que nous avons réalisé dans cette vie ou négligé d’accomplir après avoir écouté la Parole. Chacun pourra alors comprendre si la Parole du Fils de Dieu a «éclairé» son existence personnelle ou «s’il l’a abandonnée, préférant se fier à ses propres mots». Ce sera plus que jamais le moment de «nous abandonner définitivement» à Sa miséricorde, a-t-il encore déclaré. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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