«Comme il est facile de se laisser emporter» par une opinion commune, un défaitisme et un pessimisme, qui «paralysent et aveuglent». Le pape a ainsi incité les apprentis journalistes à demandé la «parrhésie», autrement dit un franc-parler qui vient du Saint-Esprit et aide à se remettre «avec confiance à la vérité du Christ qui rend libre».
Les journalistes chrétiens sont en effet appelés à se rendre au delà «du mur de la tristesse et de la résignation», a considéré le pape. Ceux-ci doivent en effet se distinguer par leur «attitude positive» envers les personnes et leur «éthique professionnelle». «Vous ne faites pas simplement un travail, a-t-il souligné, mais vous vous acquittez d’une tâche et d’un engagement».
Il leur a demandé en particulier «d’aider les gens à ouvrir leurs yeux et leurs oreilles, et surtout leur cœur», afin de se faire protecteur des uns des autres. Le Souverain pontife les a ainsi remerciés d’appeler l’injustice par son nom et de parler de «belles choses» qui ne finissent pas toujours en première page. De cette façon, a-t-il estimé, les journalistes accompagnent le travail de l’Eglise. (cath.ch/imedia/ah/gr)
Grégory Roth
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