Les fragments d’ossements humains découverts le 29 octobre à la nonciature apostolique d’Italie à Rome restent encore un mystère. Le cardinal Parolin préfère attendre les résultats des investigations avant de se prononcer sur le sujet. Il faut avant tout «savoir de quoi il s’agit», a-t-il expliqué. Notamment si ces os datent de 200 ans ou plus, ou d»«²il y a quelques années seulement.
Le Saint-Siège n’a pour l’heure établi aucun lien avec Emanuela Orlandi, cette fille d’un employé de la Préfecture de la Maison pontificale, mystérieusement disparue à l»«²Ã¢ge de 15 ans, en 1983. Bien que le Vatican ait toujours tout mis en Å“uvre pour faire la vérité autour de cette affaire, selon le cardinal Parolin, l»«²affaire reste à ce jour non résolue.
Cette disparition est l’une des affaires les plus obscures de l’histoire criminelle italienne. Considérée initialement comme une fugue, la disparition d»«²Emanuela, sur le chemin d’un cours de musique, s’est avérée finalement plus complexe. Depuis le 23 juin 1983, la jeune femme est toujours recherchée et de nombreuses rumeurs circulent autour de sa disparition: rôle de la mafia, affaires liées à la ‘banque du Vatican’, attentat contre Jean Paul II en mai 1981, liens avec des réseaux de pédophilie ou de prostitution ou encore assassinat du commandant de la Garde suisse Aloïs Estermann en mai 1998. Chaque découverte a suscité son lot de spéculations plus ou moins farfelues. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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