Sur une place Saint-Pierre bariolée de parapluies de toutes les couleurs, de nombreux pèlerins se sont rassemblés sous les fenêtres des appartements pontificaux pour participer à la prière mariale. Devant eux, le pape a commenté l»«²Ã©vangile du jour (Mc 12, 28-34) dans lequel un scribe interroge le Christ sur le commandement le plus important.
«»³Il serait illusoire de prétendre aimer son prochain sans aimer Dieu»«³, a déclaré le pape François. Et selon le pontife, l»«²inverse serait vain également. Car «»³l»«²amour pour Dieu et l»«²amour pour le prochain sont inséparables»«³, a-t-il expliqué : ce sont «»³les deux faces d»«²une même médaille»«³ qui se soutiennent réciproquement. Vécues ensemble, a encore estimé le successeur de Pierre, elles constituent la «»³vraie force»«³ du croyant.
Aimer Dieu signifie s»«²investir chaque jour et «»³sans réserve»«³ dans le service de son prochain, a assuré le chef de l»«²Eglise catholique, et dans la recherche «»³sans limite»«³ du pardon, de la communion et de la fraternité. Quant à son prochain, a-t-il souligné, inutile de s’interroger sur son identité ou de vouloir le «»³pré-sélectionner»«³, ce qui serait une attitude de «païen». Il suffit pour le Souverain pontife d’avoir les yeux pour le voir et le cÅ“ur pour vouloir son bien.
Si les besoins des plus pauvres exigent, d»«²après l»«²Ã©vêque de Rome, des réponses «»³efficaces»«³, il faut avant tout faire preuve d»«²une «»³proximité fraternelle»«³ et de tendresse. Les communauté chrétiennes doivent éviter de ressembler à des «»³stations-service»«³, a-t-il illustré, vivant de «»³nombreuses initiatives»«³ mais de «»³peu de relations»«³. (cath.ch/inedia/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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