Grâce à la «persévérance» de certaines religieuses, le synode des évêques d»«²octobre 2018 a accueilli davantage des femmes, a affirmé SÅ“ur Sally Marie Hodgon, vice-présidente de l»«²UISG. Cependant, au regard du nombre d»«²hommes présents dans cette assemblée synodale, la place des femmes représentait un défi, bien que le sujet portait en réalité sur les jeunes. Les choses ont progressé et «nous continuerons à le faire», a assuré la religieuse américaine.
Pour elle, ce synode a en outre révélé une grande capacité d»«²Ã©coute de la part de l»«²Eglise. Il y a eu une «grande conversion» à cet égard, et les Pères synodaux ont fait preuve d»«²ouverture. Une écoute qui ne se fait pas uniquement avec les oreilles, a renchéri la SÅ“ur Alessandra Smerilli, mais également avec le cÅ“ur afin de mieux entendre les «profondes douleurs» et les «blessures» que portent les jeunes.
Grâce notamment à l»«²apport des jeunes, le grand fruit de cette 15e édition de l’assemblée du Synodes des évêques est le thème de la synodalité, a encore affirmé SÅ“ur Alessandra Smerilli. C»«²est-à -dire la prise de conscience qu»«²on ne peut prendre de décisions que tous ensemble. La contribution des jeunes a, selon elle, «réveillé la synodalité de l»«²Eglise».
«Ce synode est un très grand pas pour les femmes», a expliqué SÅ“ur Nathalie Becquart, prenant pour exemple le paragraphe 13 du document final sur «l»«²alliance». Mais les religieuses doivent maintenant davantage s»«²investir dans les prises de décisions. Une question, a-t-elle souligné, qui n»«²Ã©tait pas forcément posée par les femmes elles-mêmes mais également par les évêques. Pour SÅ“ur Alessandra Smerilli, les religieuses doivent notamment s»«²investir dans la formation et l’accompagnement. Mais pour ce faire, il reste encore à se préparer, notamment à aborder les sujets des abus ou encore la question de la sexualité. (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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