Le monde dans lequel les jeunes vivent, souligne le successeur de Pierre, leur apparaît souvent comme «hostile» et «violent». Beaucoup d»«²entre eux ne connaissent ainsi pas la paix ou ne bénéficient pas d»«²une vie digne. Un «»³puissant cri de paix»«³ émane de leurs cÅ“urs, estime le pape, qu»«²il est urgent d»«²entendre.
Face à l»«²indifférence qui rend «»³complice»«³ du mal, le pape François invite tous les acteurs religieux à «»³impliquer les jeunes de manière audacieuse»«³ dans la recherche de la paix. Ceux-ci doivent «»³grandir à l’école de la paix»«³ pour devenir à leur tour «»³bâtisseurs»«³ et éducateurs.
Si elles ne recherchent pas la paix, déclare le chef de l»«²Eglise catholique, les religions «»³se mentent à elles-mêmes»«³. C»«²est pourquoi, «»³au nom de Celui qui ne se lasse pas de joindre le ciel et la terre»«³, il faut s»«²engager à construire des ponts. Et cela passe notamment selon lui par l»«²Ã©laboration de souvenirs communs pour panser les «plaies de l’histoire». Ces «»³parcelles de coexistence»«³ ainsi tissées entre croyants permettront, estime-t-il, de préparer un avenir pacifique.
Chaque année, la communauté Sant’Egidio organise la Rencontre de prière pour la paix en souvenir de la première rencontre d»«²Assise (Italie) du 27 octobre 1986 organisée par le pape Jean Paul II (1978-2005). Cette année, l»«²Ã©vénement est organisé dans l»«²archidiocèse de Bologne avec pour thème «»²Ponts de paix»«². Cette rencontre interreligieuse se déroule du 14 au 16 octobre. (cath.ch/imedia/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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