L»«²entretien de 32 minutes entre les deux chefs d»«²Etat a été cordial, souligne le communiqué du Saint-Siège, et les deux hommes se sont entendus sur les «»³bonnes relations»«³ bilatérales. Ils ont pourtant abordé un thème d»«²actualité brûlante pour le pays d»«²Amérique latine et le clergé local: la question des abus sexuels.
Les discussions ont en effet porté sur la «»³défense de la vie»«³ et sur «»³la douloureuse plaie des abus sur les mineurs»«³. Les deux responsables ont réaffirmé leur volonté commune de «»³combattre et prévenir»«³ la perpétration de ces crimes ainsi que leur dissimulation. Cette discussion a eu lieu le jour même où le Souverain pontife a décidé de renvoyer de l’état clérical deux prélats chiliens à la suite d’actes flagrants d»«²abus sur mineurs.
Par ailleurs, d»«²autres sujets internationaux et régionaux ont été abordés, notamment en ce qui concerne «»³l’accueil des migrants»«³, peut-on encore lire dans le communiqué.
Après leur entretien, le pape François et Sebastián Piñera Echenique ont échangé des présents. Outre ses trois exhortations apostoliques Evangelii gaudium (2013), Amoris laetitia (2016) et Gaudete et exsultate (2018), l»«²encyclique Laudato Si»«² (2015) et le message pour la Journée mondiale de la paix 2018, le pontife a offert une sculpture d»«²un artiste romain représentant la paix. «»³Que votre gouvernement soit un gouvernement de paix»«³, a alors recommandé le pontife. «C’est en chemin», lui a répondu le président chilien. Sebastián Piñera Echenique a offert quant à lui un coffret en lapis-lazuli, une pierre ornementale bleue. (cath.ch/imedia/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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