Si aucun Français ne figure au nombre des canonisés, l’Hexagone sera tout de même officiellement représenté, du fait de la présence du pape Paul VI (1963-1978) parmi les futurs saints. En tant que Souverain pontife, il était chef d’un Etat avec lequel la France entretient des relations amicales. De plus, ce successeur de Pierre était particulièrement francophile et comptait d’illustres Français parmi ses proches, dont Jacques Maritain et Jean Guitton.
Au sein du gouvernement français, c’est le ministre de l’Intérieur qui est en charge des cultes. Mais depuis la démission de Gérard Collomb de cette fonction le 3 octobre, l’intérim est assuré par le Premier ministre. En cette situation, explique Yves Teyssier d’Orfeuil, chargé d’affaires ad interim à l’ambassade française, la mission de représentation a été confiée au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Catholique, le ministre avait notamment fait partie de la délégation accompagnant le président français Emmanuel Macron lors de la visite de ce dernier au Vatican le 26 juin. Jean-Yves Le Drian y avait alors retrouvé son camarade d’école, le Père Jean Landousies, responsable de la section francophone de la Secrétairerie d’Etat et chargé d’assurer l’interprétariat entre le pontife et le chef d’Etat français. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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