«Humble membre de la Curie», comme l»«²avait qualifié le Souverain pontife dans l’avion qui le ramenait de son voyage aux pays baltes le 25 septembre dernier, Mgr Rota Graziosi est chef de bureau au sein de cette seconde section de la Secrétairerie d»«²Etat. Son implication dans les discussions entre Rome et Pékin avait été dévoilée par le pape lui-même, également le 25 septembre.
Outre Mgr Rota Graziosi, le groupe de travail sur la Chine est composé de Mgr Claudio Maria Celli, président émérite du Conseil pontifical pour les communications sociales, et du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat. Selon le pontife, cette équipe a travaillé «avec patience, pendant des années», pour aboutir à l’accord ‘provisoire’ signé le 22 septembre. Ce groupe, avait encore salué le pape, étudie «tous les documents au point près, à la virgule», ce qui lui apporte une grande sécurité.
Le 6 octobre, le Saint-Siège avait informé de la tenue le même jour d’une réunion entre ce groupe et le Souverain pontife. Il s’agissait alors de la première mention officielle de l’existence de ce groupe. (cath.ch/imedai/pad/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse