«Le fait de la migration qui s’accentue dans le monde entier demeure un lieu majeur de la souffrance que nous côtoyons dans nos pays», souligne le communiqué transmis à l’agence d’information vaticane Fides. «Il questionne notre solidarité auprès de ceux qui souffrent et plus largement le respect dû à toute personne humaine, quelle que soit sa situation».
Autre source d’inquiétude: les évêques ont constaté l’évolution des sociétés en Afrique du Nord qui «met de plus en plus en débat la reconnaissance du pluralisme religieux et de la liberté de conscience».
La CERNA invite ses propres communautés à «relever ce défi spirituel de la rencontre interreligieuse, au service de la réussite de toute vie humaine, dans toutes ses dimensions, et particulièrement dans sa rencontre avec Dieu».
Signe de proximité et de partage, une délégation de la Commission pour les migrations (CEMI) de la Conférence épiscopale italienne (CEI) a participé à l’Assemblée de la CERNA. Dans la délégation se trouvait l’archevêque d’Agrigente, et président de la Caritas italienne, Francesco Montenegro, venu «pour se rendre compte de visu de la situation de la migration à Tanger».
Par ailleurs, commentant la célébration, le 8 décembre prochain à Oran, de la béatification de Mgr Pierre Claverie et de ses 18 compagnons martyrs en Algérie, la CERNA a estimé qu’elle est un témoignage qui pousse davantage au don de soi dans l’amour et la fidélité et qu’elle est une grande joie pour nos Eglises.(cath.ch/fides/bh)
Bernard Hallet
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