Après avoir médité le troisième mystère joyeux du rosaire au sanctuaire de la Mère de la miséricorde, le pape a retrouvé les jeunes qui l’attendaient sur la place de la cathédrale de Vilnius. Avant de prendre la parole, il a écouté les témoignages de deux jeunes Lituaniens expliquant leurs difficultés dans la vie et le retour vers la foi.
Croire en Jésus, a reconnu l’évêque de Rome, ressemble souvent à un «saut de foi dans le vide», ce qui peut susciter de la peur. La foi peut également inviter à des remises en cause qui peuvent décourager ou même faire souffrir. Et pourtant, suivre le Christ est une aventure passionnante».
Le Seigneur, a expliqué le pontife, «sera toujours au carrefour de nos routes» et accompagne les jeunes en chemin. Ainsi, Dieu donne la grâce de se relever après les erreurs pour que chacun puisse participer à la révolution de la tendresse, à laquelle Il invite. Le secret n’est pas de ne pas tomber, mais de ne pas rester à terre, a exprimé spontanément le pontife.
Le pape François a tenu à donner quelques conseils pour recevoir cette grâce du Seigneur. Celle-ci, a-t-il indiqué, se transmet par les autres: «le Seigneur nous sauve en nous faisant membre d’un peuple. La vraie identité ne se découvre donc pas seul ou dans la superficialité, mais dans l’appartenance à un peuple.
Cela signifie notamment d’en partager les joies, mais aussi les souffrances. Voir les blessures et la fragilité des autres, a déclaré le le pape, permet en particulier de voir la réalité, au lieu de s’apitoyer sur soi-même.
La prière et le chant sont les autres outils donnés par le pape. Ils permettent selon lui de ne pas s’enfermer dans l’immanence de ce monde. Au contraire, ils enseignent à écouter le Seigneur et que l’important est d’être avec Lui.
Suivie d’une visite privée de la cathédrale,pour prier devant la statue de saint Casimir, patron du pays. cette rencontre avec les jeunes constituait la dernière étape de la première journée du successeur de Pierre dans les pays baltes. Il devait ainsi regagner la nonciature apostolique avant de se rendre le 23 septembre dans la ville de Kaunas. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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