Le Prix Joseph Ratzinger 2018 est attribué à la théologienne allemande Marianne Schlosser et à l’architecte suisse Mario Botta.
Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture et membre du conseil scientifique consultatif de la fondation, a félicité l’architecte tessinois Mario Botta (75 ans) pour la dimension théologique de son esthétique. Mario Botta a conçu une vingtaine de bâtiments sacrés, dont la cathédrale d’Evry, en France, la synagogue Cymbalista à Tel Aviv et une mosquée en Chine.
Dans son architecture, la religiosité s’avère être une «épine dans la chair» d’une culture séculière, selon le Cardinal. L’un des édifices sacrés les plus célèbres de Botta est l’église de Jean-Baptiste de Mogno au Tessin. En février 2013, le Pape Benoît XVI a nommé Botta à l’Académie Pontificale des Beaux-Arts.
La théologienne bavaroise Marianne Schlosser, enseignante à Vienne, est, après la française Anne-Marie Pelletier, la deuxième femme à recevoir le prix Ratzinger. Mme Schlosser est honorée avant tout en tant qu’experte en théologie de l’église primitive et en théologie médiévale. Il se réfère à ses recherches sur saint Bonaventure (1221-1274), successeur de saint François, au sujet desquelles Joseph Ratzinger a présenté sa thèse d’habilitation en 1959.
Marianne Schlosser fut également responsable de la publication du volume correspondant de la collection d’écrits de Ratzinger. En 2014, le Pape François a appelé le théologien à la Commission théologique internationale. Le prix Ratzinger sera remis au Vatican le 17 novembre. (cath.ch/cic/mp)
Maurice Page
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