Quand un chrétien oublie ses origines et commence à faire carrière, «il s’éloigne du Seigneur et devient un fonctionnaire», a estimé le pontife. Ce n’est alors plus qu’un «affairiste du règne de Dieu». Il peut sans doute faire beaucoup de bien, mais ne sera plus un apôtre, car il sera «incapable de transmettre Jésus».
Lorsque saint Matthieu a répondu à l’appel du Seigneur – lui, le publicain, un collecteur d’impôt corrompu «parce qu’il trahissait sa patrie pour de l’argent. Un traître au peuple: la pire des choses!», a lancé le pape – il ne s’est pas habillé luxueusement. Il n’a pas non plus «commencé se croire prince des Apôtres». Il a au contraire simplement «travaillé toute sa vie pour l’Evangile».
Il y a 65 ans aujourd’hui, le 21 septembre 1953, jour de la saint Matthieu, Jorge Mario Bergoglio avait ressenti l’appel à devenir prêtre, alors qu’il n’avait que 17 ans. (cath.ch/imedia/vaticannews/be)
Jacques Berset
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