Si les termes théologie et tendresse semblent distants car le premier rappelle le contexte académique et le second les relations interpersonnelles, a expliqué le pape François, «»³notre foi les lie inextricablement»«³. La théologie, née de la rencontre avec la Parole faite chair, doit communiquer le caractère concret de l’amour de Dieu. Or la tendresse en est une bonne traduction pour notre époque, selon le pontife.
La théologie de la tendresse, qui ne peut pas être réduite au sentimentalisme, permet de porter un message actuel, a souligné le successeur de Pierre : «»³incarner la Parole de Dieu pour l’Eglise et pour l’homme du troisième millénaire»«³. Elle aide à se sentir aimé de Dieu, a-t-il estimé, et donc d»«²aimer en retour.
Car «»³si Dieu est tendresse infinie, a affirmé le chef de l»«²Eglise catholique, l’homme aussi, créé à Son image, est capable de tendresse»«³. Or, l»«²amour est le sens de la vie et cette tendresse divine amène l»«²homme à le comprendre. Et se sentir aimé, d»«²après l»«²Ã©vêque de Rome, donne confiance en Dieu et aide le fidèle à Lui dire : «»³J»«²ai confiance en toi»«³.
Les participants au colloque «»²La théologie de la tendresse selon le pape François»«² se retrouveront à Assise (Italie) du 14 au 16 septembre. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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