Au cours de sa catéchèse, le pontife a poursuivi son enseignement autour du 3e commandement, portant sur le jour du repos. Selon le Deutéronome, a-t-il relevé, ce repos vise à marquer la «fin de l’esclavage». S’il existe différents types d’esclavage, a estimé le pape, l’égo en est toutefois un qui «enchaîne plus qu’une prison». Car il fait tomber l’homme dans «l’échec de l’existence», à savoir le péché.
Le Christ a «rompu l’esclavage intérieur du péché»
Ceux qui succombent au péché, a asséné l’évêque de Rome, sont «esclaves de leurs vices» et ceux-ci créent un fossé avec les autres. Le véritable esclave est ainsi celui «qui n’est pas capable d’aimer». Toutefois, par sa mort et sa Résurrection, le Christ a «rompu l’esclavage intérieur du péché» pour permettre à l’homme d’aimer. Le jour du repos, les chrétiens doivent donc célébrer le Christ.
Pour le pape François, «l’amour vrai est la vraie liberté». Ainsi, a-t-il illustré, des hommes comme saint Maximilien Kolbe (1894-1941) ou le vénérable cardinal François-Xavier Van Thuan (1928-2002) ont été emprisonnés et persécutés, mais ont vécu avec «une grande liberté d’âme». Pour le pontife, l’amour rend libre même en prison.
Dans son mot de salutation aux pèlerins hispanophones, le pape a conseillé de prier la Sainte Vierge pour qu’elle enseigne à vivre le dimanche comme un temps privilégié de rencontre avec le Seigneur. L’Eucharistie dominicale, a précisé le pontife, doit être vécue avec «foi et prière» car la chair du Christ «nous fortifie dans la vraie liberté de fils de Dieu».
En s’adressant ensuite aux Polonais, le successeur de Pierre leur a rappelé la célébration le jour-même de la fête du Saint Nom de Marie. La Mère du Christ, a-t-il souligné «défend la foi et l’Eglise dans les dangers». En conclusion de l’audience, le pontife a invité à reconnaître en la Sainte Vierge tant le «grand projet de Dieu» que la «réponse d’amour» de Marie. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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