Le continent africain, affirme Paolo Ruffini en reprenant des mots de Benoît XVI prononcés en 2009, est le «poumon spirituel de l’humanité». Toutefois, ce patrimoine spiritue» du continent est mis à risque par un double virus, prévient le préfet de dicastère : celui du matérialisme et du fanatisme religieux.
Face à cette situation, Paolo Ruffini appelle les médias catholiques d’Afrique à s’engager dans une collaboration toujours plus bénéfique. Il relève en effet selon lui de leur mission de donner de la place aux sans-voix, mais surtout de «révéler la corruption et dénoncer toutes les structures du mal».
Pour 2018, l’Union africaine a justement placé ses travaux sous le thème ‘Remporter la lutte contre la corruption : une voie durable vers la transformation de l’Afrique’. Selon un classement de l’ONG Transparency international paru en février dernier, dix des vingt pays les plus corrompus au monde étaient en Afrique. Dans la liste des pays les moins corrompus, le pays africain le mieux classé – le Botswana – n’est que 34e.
La conférence de l’UCAP se tient en Afrique du Sud, dans la ville du Cap, du 9 au 13 septembre. Les participants sont invités à réfléchir autour du thème ‘Utiliser les médias pour la promotion du développement humain intégral’. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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