François a présenté cet anniversaire comme «une occasion précieuse pour confirmer les motivations de votre engagement en faveur de la famille et de l’éducation», un engagement vécu «selon les principes de l’éthique chrétienne», afin que la famille soit toujours plus «reconnue et protagoniste dans la vie sociale».
Face à un pacte éducatif aujourd»«²hui en panne, familles et école doivent renouer avec la confiance, a soutenu le pape François devant des membres de l’AGE reçus à la salle Paul VI du Vatican.
Si l»«²on parle souvent de «l»«²alliance éducative» entre l»«²Ã©cole et la famille, a affirmé le pontife, c»«²est désormais souvent pour en déplorer la disparition. En effet, «le pacte éducatif est en panne». La famille n’apprécie plus le travail des enseignants, a-t-il développé, et ceux-ci, souvent mal payés, se plaignent de la présence intrusive des parents dans les écoles. Résultat: ces deux acteurs éducatifs se tiennent à l’écart et se considèrent comme des adversaires.
Cette situation doit changer, a estimé le chef de l»«²Eglise catholique qui a invité à cultiver et à entretenir sans cesse la confiance. D»«²autant que les parents ont besoin des professeurs dans leur activité éducative, a souligné le pape, en particulier face aux nouveaux défis éducatifs qui viennent de la culture contemporaine, de la société, des médias, des nouvelles technologies.  Ce sont «les alliés les plus précieux».
Réciproquement, a pondéré le pape, l’école ne peut atteindre ses objectifs sans créer un dialogue constructif avec les parents, premiers responsables de la formation de leurs enfants. L’Eglise a, elle aussi, son rôle à jouer pour ne pas laisser les familles dans une «solitude éducative». Il faut donc une communication fréquente entre toutes les composantes de la communauté éducative. (cath.ch/vaticannews/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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