L’Evangile du jour (Lc 4, 16-30) donne l’occasion de réfléchir sur notre façon d’agir dans la vie quotidienne, lorsque se manifestent des personnes malintentionnées, a expliqué le pape lors de sa première messe à sainte-Marthe après l’interruption estivale. Face aux «chiens sauvages» – manipulés par le diable – qui l’assaillent, Jésus répond par le silence.
La vérité en effet est «douce et silencieuse», a affirmé l’évêque de Rome. Avec les personnes qui cherchent seulement le scandale et la division, la seule voie à emprunter est donc celle du silence et de la prière. Le Seigneur, a-t-il observé, «nous donne la grâce de discerner quand nous devons parler et quand nous devons nous taire».
Selon le pape, il faut savoir reconnaître «le père du mensonge, l’accusateur, le diable» qui cherche à détruire l’unité d’une famille, d’un peuple. «Combien de fois des familles s’affrontent autour de la politique, du sport, de l’argent, et parfois elles finissent détruites» par le Malin. Il faut alors «se contenter de donner son avis et puis de se taire», a-t-il estimé. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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