Plus de 267 millions de musulmans d’Afrique du Nord et au sud du Sahara ont célébré mardi 21 et mercredi 22 Août, l’Aïd el Adha ou fête du mouton, la plus grande fête populaire musulmane.
La Tabaski, appellation africaine de cette fête religieuse, est marquée par le sacrifice d’un animal, généralement un mouton, mais qui peut aussi être remplacé par un autre animal, tels que la chèvre, le bœuf, le chameau pour perpétuer l’acte du patriarche Abraham. Selon l’islam, il s’est vu en songe, sacrifier son fils unique d’alors, Ismaël. Au moment de concrétiser cette vision, il reçut de l’ange Gabriel, un bélier pour l’immoler à la place de son fils.
L’Aïd el Adha est célébré le 10e jour du mois lunaire de dhou al-hijja ou mois du grand pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, en terre d’Arabie. Il a lieu au lendemain de l’ascension des pèlerins musulmans sur le mont Arafat ou Waqfat Arafa, qui marque la fin du Hajj (grand pèlerinage).
Selon les correspondants de radio France internationale dans beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest ou d’Afrique centrale, les préparatifs et la célébration de la fête des moutons ont souffert cette année de la crise.
En Algérie, les évêques catholiques du pays ont exprimé aux musulmans, leur «proximité de croyants dans la foi au Dieu unique» et leur «communion pour servir la fraternité universelle.» «Avec vous, nous implorons l’aide du Dieu Créateur de l’univers, le Clément et Père de toute Miséricorde, pour faire de nous des artisans de paix et des assoiffés de justice», ont-ils conclu.(cath.ch/ibc/mp)
Maurice Page
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