Si le mal ne peut pas être totalement éliminé, a reconnu le prélat français, les responsables de l’Eglise doivent «éduquer et accompagner» les prêtres pour qu’ils réalisent véritablement leur mission. Et si un évêque comprend que des abus sexuels se produisent, a-t-il poursuivi, il doit «agir à tous les niveaux». Les pasteurs diocésains doivent ainsi être particulièrement «attentifs» à ce genre de situation.
L’Eglise aux Etats-Unis est secouée par les révélations récentes de plusieurs scandales d’abus sexuels. Le 14 août, la justice de l’Etat de Pennsylvanie a dévoilé un rapport accusant 300 prêtres d’abus depuis les années 1950. Ce document dénonce également l’absence de mesures significatives de certains évêques face à des abus. Le 20 août, le pape François a écrit une lettre à l’ensemble du «peuple de Dieu» demandant pardon pour les abus et invitant les fidèles à «l’exercice pénitentiel du jeûne et de la prière». (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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