Les Congolais se rendront aux urnes le 23 décembre 2018 pour élire un nouveau président. Il succédera à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 17 ans, et le dont le dernier mandat de 5 ans a pris fin le 19 décembre 2017. Un accord inter-congolais, signé le 31 décembre 2016 sous l’égide de l’Eglise catholique, lui a permis de diriger une période de transition jusqu’à l’élection de son successeur.
Pour le DCUD, le cardinal Laurent Monsengwo représentait «une alternative sûr et crédible pour assurer une alternance pacifique et apaisée à la présidence de la RDC«. Pour cette raison, ils avaient lancé la pétition afin d’inciter le prélat catholique à se présenter à la présidentielle de décembre.
Les organisations catholiques laïques ont ajouté que le pouvoir actuel n’avait pas réussi et que l’opposition ne proposait pas de réelle alternative. Les deux forces étant trop occupées à «s’entredéchirer».
«Congo en Marche», une formation politique de l’opposition, s’était également jointe à «l’appel de détresse lancé au cardinal par la population congolaise en souffrance», avait expliqué Médard Kankolongo, président du parti.
Jonas Tshombela, porte-parole du Comité laïc de coordination (CLC), a rappelé le refus maintes fois affirmé de l’archevêque de Kinshasa d’occuper un poste politique. «Néanmoins, a-t-il précisé, le cardinal Monsengwo et l’ensemble des évêques de l’Eglise catholique en RDC ne ménageront aucun effort pour l’avènement d’un Etat de droit au Congo». (cath.ch/ibc/ag/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/rdc-le-cardinal-monsengwo-decline-une-candidature-a-la-presidence/