Pour des élections libres et impartiales, tous les électeurs doivent pouvoir être enregistrés et voter, relève J+P. Ainsi aucune communauté ne doit se trouver exclue du processus électoral. Les désaccords religieux ne peuvent justifier la négation du droit de vote aux personnes.
Chaque phase du processus électoral doit être facilement compréhensible et ouverte à l’examen de tous les intéressés – électeurs, partis politiques, observateurs tiers. Tous les résultats devraient être vérifiables de manière indépendante, souligne J+P.
Pour Mgr Joseph Arshad, président de Justice et Paix, «la démocratie fleurit lorsqu’elle est enracinée dans une éthique sociale partagée». Elle est meurtrie par l’indifférence et par une fragmentation de la société ou par une obsession pour les intérêts individuels. «Nous partageons l’angoisse de nombreux citoyens du Pakistan en ce qui concerne le climat social incertain régnant dans le pays pour ce qui est des secteurs vitaux de la vie des personnes, en particulier la santé, le logement, l’instruction, la sécurité, la promotion de solides valeurs humaines et la responsabilité internationale.»
Mgr Arshad conclut en exhortant les autorités pakistanaises à garantir la paix durant les élections générales de manière à ce que la population se sente en sécurité pour exprimer son vote sans crainte ou menace. (cath.ch/fides/mp)
Maurice Page
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