Dans l’Evangile du jour, a résumé le pontife, le Christ envoie ses disciples proclamer la Bonne Nouvelle (MC 6,7-13). Les Apôtres n’ont rien de personnel à annoncer, ils sont les messagers du Seigneur. Leur mission vient donc du «rayonnement d’un centre», le Christ.
Cette mission est celle de tous les baptisés, appelés à témoigner du Christ. Comme pour les Apôtres, cette annonce n’est authentique que si elle garde le Seigneur comme «centre immuable». La mission n’est donc pas une initiative, mais le devoir de l’Eglise inséparablement unie au Christ. Ainsi seulement, le chrétien peut avoir le courage de l’évangélisation.
Pour le pape, l’Evangile du jour enseigne également le style de la mission, à savoir la sobriété, la pauvreté des moyens. Ainsi, l’évangélisation doit se faire par des pèlerins et non pas par des «managers tout-puissants, des fonctionnaires inamovibles, ou des célébrités en tournée». La seule force du messager du Seigneur, a soutenu le successeur de Pierre, doit être la Parole qu’il annonce. Tant de saints ont été d’humbles annonciateurs du Royaume, s’est-il exclamé en improvisant.
Après avoir récité la prière mariale et béni les pèlerins massés sur la place Saint-Pierre, le pape François a salué quelques groupes présents. Il a notamment relevé la présence de Sœurs du Précieux sang, une congrégation fondée en 1874 à Monza, en Italie.
Le pontife a également adressé quelques mots de bienvenue aux novices des Filles de Marie-Auxiliatrice, plus connues sous le nom de salésiennes de don Bosco. Elles sont présentes dans 94 pays. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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