Face au déclin de la pratique religieuse, à la baisse du nombre de prêtres et à la sécularisation, de nombreux édifices religieux sont laissés à l»«²abandon ou rachetés par des particuliers, les détournant de leur usage initial. Ainsi le cardinal a déploré le cas d’une ancienne église en République tchèque, transformée en boîte de nuit.
De fait, a estimé le haut prélat, le nombre des églises est certainement supérieur à la nécessité actuelle. Ce phénomène touche autant les pays riches et fortement sécularisés tels le Canada, les Etats-Unis ou l»«²Australie, que les pays plus pauvres comme l»«²Inde. C»«²est pourquoi, il sera intéressant d»«²entendre les expériences nationales présentées par les conférences épiscopales locales, dès le premier jour de la conférence.
Pour le nouveau responsable de l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA), Mgr Nunzio Galantino, jusqu’ici secrétaire de la Conférence des évêques italiens (CEI), l»«²Eglise italienne – et ses 65’000 églises liées à des paroisses – a tout intérêt à participer à cette conférence. Car face au changement de contexte relevé par le cardinal Ravasi, la possession des édifices dont elle a la charge est devenue un fardeau. C»«²est-à -dire un problème d»«²ordre économique, en premier lieu, mais aussi social et culturel.
Ce colloque sera organisé les 29 et 30 novembre prochains à l»«²Université pontificale grégorienne de Rome. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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