Au cours de sa visite, Mgr Gallagher doit rencontrer le 5 juillet le président Moon Jae-in, avant de se rendre dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées. Il y inspectera notamment le chantier d’une cathédrale catholique en construction, près de la frontière.
Suivront le 6 juillet une réunion avec la ministre des Affaires étrangères, Kang Kyung-wha, ainsi qu’avec une quarantaine de députés catholiques. Puis Mgr Gallagher doit participer les 7 et 8 juillet à un forum catholique sur la paix et les droits de l’homme, et présider une messe à la cathédrale de Séoul.
Le 26 janvier dernier, Kang Kyung-wha s’était rendue au Vatican et avait officiellement invité Mgr Gallagher. Les relations diplomatiques entre les deux Etats ont été conclues il y a 55 ans.
Le 10 juin, le pape François avait imploré la Vierge Marie, reine de la Corée, pour qu’un futur de paix soit possible dans la péninsule, après des mois de fortes tensions du fait du programme nucléaire nord-coréen. Deux jours plus tard, la rencontre historique entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait été saluée comme «très importante» par le nouveau nonce en Corée du Sud, Mgr Alfred Xuereb.
«Nous sommes passés de déclarations fortes comme ›feu et furie’ à des paroles de paix et de concorde», s’était félicité le prélat maltais. En mai, il avait aussi affirmé que l’Eglise avait un «rôle très important à jouer dans le processus de réunification» des deux Corées. (cath.ch/imedia/ap/mp)
Maurice Page
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