Ces vitraux de patrimoine fribourgeois comportent des pièces commandées par les seigneurs, les patriciens ou les bourgeois et offertes, comme signe de qualité et de générosité, à d’autres bénéficiaires de prestige, à l’occasion d’événements. «Ils étaient en quelque sorte les médias sociaux de nos ancêtres», raconte Stefan Trümpler, directeur du Vitrocentre Romont, interviewé par le quotidien romand La Liberté.
Aujourd’hui, le grand public peut aujourd’hui le découvrir sur la toile. Cette numérisation est le fruit de deux ans de travail, notamment avec le Musée d’art et d’histoire de Fribourg (MAHF), qui conserve la moitié de la collection fribourgeoise. La démarche s’inscrit également à la suite d’une publication, en 2014, de l’ouvrage de la chercheuse Uta Bergmann, Le Vitrail fribourgeois du XVIe au XVIIIe siècle.
Plus qu’une simple galerie d’images: chaque œuvre s’accompagne d’une notice sur l’iconographie, la technique, l’histoire ou l’auteur. «Cela complète de façon magnifique la mise en ligne succincte de nos collections», se réjouit Verena Villiger Steinauer, directrice du MAHF. (cath.ch/lib/gr)
Grégory Roth
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