Les évêques suisses sont conscients du drame actuel. 65 millions de personnes dans le monde qui fuient la guerre, la persécution, la faim et la misère, dénoncés dans la pétition de l’EPER et l’OSAR. «La Suisse et l’Europe ne doivent pas fermer les yeux», rappellent les prélats suisses. «Il faut venir en aide aux personnes les plus vulnérables, qui actuellement n’ont pas les moyens de poursuivre leur chemin se trouvant dans des camps de réfugiés aux frontières méridionales de l’Europe».
«C’est la tradition humanitaire de la Suisse qui est en jeu», relève le présidium de la CES, Mgr Charles Morerod (président), Mgr Felix Gmür (vice-président) et Mgr Urban Federer (membre du présidium). Déjà actives à plusieurs niveaux, les Eglises suisses sont soutiennent l’Etat dans ses démarches humanitaires. Les évêques suisses appuient la demande d’établir des voies légales et sûres pour les réfugiés particulièrement vulnérables.
Ils invitent la Suisse à s’engager davantage dans les mesures du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Il faut davantage «accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants et les réfugiés», estiment les évêques suisses. Des termes repris de l’exhortation du pape François, prononcée le 14 janvier 2018, à l’occasion de la 104e Journée mondiales du migrant et du réfugié. (cath.ch/com/gr)
Grégory Roth
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