Selon l’usage, une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople est venue à Rome à l’occasion de la fête des saints Pierre et Paul, patrons principaux de l’Eglise romaine, pour représenter Bartholomée Ier. Cette délégation sera ainsi présente à la messe célébrée le 29 juin pour l’occasion par le pape François sur la place Saint-Pierre au Vatican.
«Dans de nombreuses sociétés historiquement chrétiennes, il y a une effacement progressif de la foi chrétienne». Cela se traduit par un mépris pour la dignité de la personne humaine mais aussi une idolâtrie de l’argent ou encore l’exploitation inconsidérée des ressources naturelles, a remarqué le pape.
Face à ce constat, le pontife a souligné la convergence de visions et les signes de communion croissante entre l’Eglise catholique et le patriarcat œcuménique. Cela se traduit de manière concrète par un travail en commun pour rappeler les racines sur lesquelles sont édifiées ces deux «Eglises sœurs».
Ayant une mission commune au service de l’Evangile, le patriarcat œcuménique et l’Eglise catholique ont collaboré ces derniers mois sur des thèmes d’importance considérable, a ainsi estimé le successeur de Pierre. Notamment la lutte contre l’esclavage moderne, la défense de la création ou encore la recherche de la paix.
Sur ce dernier point, le pontife s’est dit sincèrement reconnaissant envers Bartholomée Ier, primat de l’Eglise orthodoxe de Constantinople, d’avoir immédiatement accepté son invitation à la réunion de Bari, dans le sud de l’Italie, le 7 juillet prochain. Les chefs des Eglises et des communautés chrétiennes du Moyen-Orient seront rassemblés pour prier et réfléchir sur la situation tragique des chrétiens de cette région du monde. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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