La conférence d’Alger était organisée conjointement par le Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse (DFAE), le gouvernement algérien, l’ONU, l’Institut International pour la Paix (IPI) et le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme de l’Union africaine (CAERT). Elle était la troisième du genre après celles de Dakar, au Sénégal, en 2016 et Ndjaména, au Tchad, en 2017.
Les participants ont encouragé les dirigeants africains à privilégier davantage l’approche préventive dans leurs stratégies de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux violents. Ils ont plaidé pour la mise en place d’espaces de dialogue, en particulier dans les zones marginalisées, urbaines et rurales. Ils ont aussi préconisé une plus grande participation des femmes et des jeunes.
Ils ont recommandé en outre le dialogue entre les forces de défense et de sécurité, les communautés et les responsables politiques, afin de renforcer un climat de confiance et, au besoin, de corriger les comportements abusifs.
En conclusion, ils ont proposé de mettre la culture, la citoyenneté et l’éducation au cœur des dispositifs de prévention de l’extrémisme religieux violent. (cath.ch/ibc/mp)
Maurice Page
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