Ce programme de formation continue, un «Amphi des religions», vise à former des ministres du culte des principales religions pratiquées en France, afin d’offrir à chacun une meilleure connaissance de la place des religions dans l’espace public. Prêtres, rabbins, pasteurs, imams et moines bouddhistes se retrouvent pour suivre notamment des cours sur l’environnement politique et institutionnel entourant les pratiques religieuses dans le pays.
«Le dialogue entre les croyants des différentes religions est une condition nécessaire pour contribuer à la paix dans le monde», a souligné le pape en saluant le programme Emouna, créé en France en 2016
Vous êtes les témoins, leur a affirmé le pontife, «de la capacité des religions à participer au débat public au sein d’une société sécularisée». Les mettant en garde contre «un syncrétisme conciliateur», le successeur de Pierre les a encouragés à conjuguer trois attitudes fondamentales du dialogue: «le devoir de l’identité, le courage de l’altérité et la sincérité des intentions».
«La religion n’est pas un problème, elle fait partie de la solution», a-t-il rappelé, citant son discours du Caire en avril 2017: «elle nous rappelle qu’il faut élever l’âme vers le haut pour apprendre à construire la cité des hommes».
Cette association, dont le nom signifie ›confiance’ en hébreu – amen en latin – promeut une formation sur les religions au sein de l’école de Science-Po Paris. Son directeur, Frédéric Mion, a assisté à l’audience en compagnie du Père Michel Cacaud, conseiller ecclésiastique de l’ambassade de France près le Saint-Siège. (cath.ch/imedia/ap/be)
Jacques Berset
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