Selon Kamal Kharrazi, le cardinal Parolin lui a affirmé que le Vatican «appelle» les pays européens à se maintenir dans l’accord et à le garantir. Signé après de longues négociations, le JCPOA limite les capacités nucléaires de l’Iran jusqu’en 2025, de façon à l’empêcher de développer un programme nucléaire. En contrepartie, les pays occidentaux s’engagent à lever les principales sanctions économiques contre la République islamique.
Signé par l’Iran, la France, les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la Russie, la Chine et l’Union européenne, cet accord est menacé depuis la décision le 8 mai dernier du président américain Donald Trump de retirer son pays de ce traité et de rétablir des «sanctions au plus haut niveau».
En septembre 2015, devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York (Etats-Unis), le pape François s’était réjoui de cet accord, y voyant «une preuve des possibilités d’une bonne volonté politique et du droit, exercés de façon sincère, patiente et constante». Il avait alors souhaité que ce traité soit «durable et efficace».
Le Conseil iranien pour les Relations internationales a été créé en 2006 par Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique – plus haut poste du pays. Il vise notamment à renforcer la présence de l’Iran sur la scène internationale. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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