Mgr Scicluna, accompagné de Mgr Jordi Bertomeu, official de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’est rendu au Chili du 14 au 19 juin. Il s’agissait de leur seconde mission dans ce pays à la demande du pape, après un premier séjour au mois de février, déjà pour enquêter sur le scandale de la gestion des abus sexuels.
«Enquêter est un devoir de justice» qui est dû aux victimes, a ainsi estimé Mgr Scicluna. Accueillir ces victimes lorsqu’elles dénoncent des abus doit être un «principe de base». Car si l’Eglise veut offrir une «guérison authentique» – tant pour les victimes que les coupables – elle doit «reconnaître et admettre la vérité complète, avec toutes ses répercussions douloureuses».
Au cours de leur seconde visite au Chili, Mgr Scicluna et Bertomeu ont rencontré des centaines de personnes, motivées «pour la grande majorité par le désir d’une réconciliation véritable». Les deux prélats répondront prochainement à toutes les personnes qui n’ont pu être reçues.
Par ailleurs, les envoyés du pape François ont décidé de mettre en place un ‘service d’écoute’ des personnes qui veulent témoigner au sujet d’abus sexuels, de conscience ou de pouvoir. Ce service sera géré par des experts du Conseil national de prévention des abus de la Conférence épiscopale chilienne. Il pourra être joint tant par mail que par téléphone. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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