D’après le prêtre nigérian, «l’intérêt du Conseil œcuménique des Eglises (COE) pour collaborer avec les différents dicastères du Saint-Siège» a cru depuis le début de l’actuel pontificat. Lors de son déplacement à Genève, le 21 juin, le pontife se rendra notamment à l’Institut œcuménique de Bossey, situé près de la ville internationale, pour y déjeuner.
Selon le Père Iwuamadi, l’encyclique Laudato Si’ (2015), de même que «l’œcuménisme du sang», ont créé un climat d’estime réciproque et de partage qui a ouvert de nouvelles perspectives. Sa propre nomination, la première pour un catholique, comme doyen de l’Institut en est un autre signe.
Prêtre de l’archidiocèse d’Owerri, au Nigeria, le Père Iwuamadi est depuis 2012 enseignant en herméneutique biblique à l’Institut œcuménique de Bossey. Son travail, explique-t-il, consiste à montrer l’importance des Saintes Ecritures et de leur interprétation pour le chemin œcuménique. Il a été nommé doyen depuis peu.
Le prêtre estime encore que le dialogue œcuménique est plus avancé en Europe qu’en Afrique, où il faut selon lui mettre fin à un certain «isolationnisme» qui ne peut être une option pour les chrétiens. (cath.ch/imedia/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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