La science, a relevé le pape, cherche à mieux connaître l’univers. Dans cette quête, elle ne doit toutefois pas obstruer la métaphysique et la foi. Pour ces dernières, la cause de toute chose est «en effet cachée» aux instruments de mesure. Science, métaphysique et foi doivent donc être en harmonie les unes avec les autres, pour permettre de se comprendre et d’ouvrir à la Sagesse.
Alors, l’homme peut devenir «conscient de lui-même et de Celui qui l’a créé», s’est réjoui l’évêque de Rome. Et poussé par la raison, la curiosité et le goût des choses, le scientifique peut découvrir dans son amour pour l’univers un avant-goût de l’amour du Dieu créateur.
Face à l’immensité de l’univers, l’homme peut se croire «insignifiant», a reconnu le successeur de Pierre. Et cette «peur» n’a rien de nouveau puisqu’elle se retrouve déjà dans les psaumes bibliques. Mais si nous ignorons beaucoup de choses, nous ne pouvons nous satisfaire «d’un agnosticisme commode». Ainsi, tant le croyant que le scientifique ne doivent jamais cesser de vouloir en savoir plus. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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