«L’amour des sciences est un avant-goût de l’amour divin», estime le pape

Le travail des scientifiques doit être guidé par leur amour pour l’univers et la Création, a considéré le pape François le 14 juin 2018 alors qu’il s’exprimait devant les participants au cours estival organisé par l’Observatoire du Vatican.

La science, a relevé le pape, cherche à mieux connaître l’univers. Dans cette quête, elle ne doit toutefois pas obstruer la métaphysique et la foi. Pour ces dernières, la cause de toute chose est «en effet cachée» aux instruments de mesure. Science, métaphysique et foi doivent donc être en harmonie les unes avec les autres, pour permettre de se comprendre et d’ouvrir à la Sagesse.

Poussé par la raison

Alors, l’homme peut devenir «conscient de lui-même et de Celui qui l’a créé», s’est réjoui l’évêque de Rome. Et poussé par la raison, la curiosité et le goût des choses, le scientifique peut découvrir dans son amour pour l’univers un avant-goût de l’amour du Dieu créateur.

Face à l’immensité de l’univers, l’homme peut se croire «insignifiant», a reconnu le successeur de Pierre. Et cette «peur» n’a rien de nouveau puisqu’elle se retrouve déjà dans les psaumes bibliques. Mais si nous ignorons beaucoup de choses, nous ne pouvons nous satisfaire «d’un agnosticisme commode». Ainsi, tant le croyant que le scientifique ne doivent jamais cesser de vouloir en savoir plus. (cath.ch/imedia/xln/mp)

Maurice Page

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