Assis par terre, en arc de cercle autour du pape, les enfants lui ont posé plusieurs questions sur son enfance et sa vie à Buenos Aires (Argentine) – la plus belle ville au monde selon lui. Le pape a ainsi confié avec spontanéité ses souvenirs sur son quartier et ses jeux d’enfance.
Parlant de son école dont il se souvient avec précision, l’évêque de Rome a expliqué avoir gardé contact avec sa première enseignante jusqu’à la mort de la celle-ci. «N’oubliez jamais vos premiers maîtres, n’oubliez jamais votre école», a demandé le pape aux enfants. Car ils forment «les racines de votre culture».
Concernant sa vocation sacerdotale, le pape François a déclaré vouloir servir les autres et avoir compris «boum, d’un coup» qu’il devait être prêtre. Cette certitude, a-t-il poursuivi, est née dans son cœur un 21 septembre, premier jour du printemps en Argentine et fête de saint Matthieu.
Les enfants ont également posé au Souverain pontife une «question pas très originale» selon ses propres mots: son ressenti après son élection. «J’ai senti de la paix, jusqu’à aujourd’hui», a-t-il répondu.
Dans une atmosphère très détendue, le pape a conclu en plaisantant. Selon lui, la question la plus intéressante qui lui a été posée est celle soufflée par un petit garçon installé tout devant: «à quelle heure ils te servent le déjeuner?» (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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