Avec la force de l’Esprit-Saint, les confirmés reçoivent les grâces de Dieu, a affirmé le pape, pour qu’à leur tour elles puissent être données. Les fruits en sont notamment la paix, l’harmonie et la charité. Tous les fidèles doivent par ailleurs répandre autour d’eux les grâces de l’Esprit-Saint comme un «bon parfum» d’une vie sainte inspirée par l’Évangile. »Si nous avons reçu le signe de la paix», a-t-il insisté en sortant de son texte, c’est pour être «des hommes et des femmes de paix».
Mais par leurs bavardages, a déploré le pontife en continuant à improviser, les chrétiens détruisent «avec la langue, la paix que l’Esprit Saint a bâtie». «Pauvre Esprit Saint qui a tant de travail avec nous». Les bavardages sont des «guerres» qui détruisent l’œuvre de Dieu et ne favorisent pas l’unité de l’Eglise.
Le successeur de Pierre a encouragé les confirmés à «ne pas mettre en cage le Saint-Esprit» et à ne pas étouffer le «feu brûlant de charité» qui conduit à consumer la vie pour Dieu et pour les frères. »Que le Saint-Esprit accorde à chacun de nous le courage apostolique de communiquer l’Evangile, avec des œuvres et des paroles, à ceux que nous rencontrons sur notre route», a conclu le pape.
L’évêque de Rome a également demandé de prier tout particulièrement pour les prêtres «tout au long du mois de juin». Il a invité les fidèles à les soutenir avec proximité et affection «afin qu’ils soient des images [du Sacré-Cœur de Jésus] plein d’amour miséricordieux». La solennité du Sacré-Cœur de Jésus aura lieu le 8 juin prochain.
Par ailleurs, le pontife a salué les pèlerins venus des diocèses français de Saint-Claude, dans le Jura, et canadien de Valleyfield avec leurs évêques respectifs, Mgr Vincent Jordy et Mgr Noël Simard. Il a en outre salué les membres de la Société des Deux cœurs d’amour, avec Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun.
Cette société constituées de prêtres de religieux et de laïcs a été fondée au Nigéria en 1990. Elle est dédiée à la propagation de la dévotion aux Cœurs unis de Jésus et de Marie. Dans le calendrier liturgique, la fête du Sacré-Coeur de Jésus est immédiatement suivie, le lendemain, de celle du Cœur immaculé de Marie. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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