Portant le nom d’un célèbre journaliste italien décédé en 2011, le prix Biagio Anges veut «exalter le journalisme moderne sans renoncer à celui traditionnel», selon son site internet. Le jury est présidé par l’homme politique italien Gianni Letta, plusieurs fois secrétaire d’Etat, et compte notamment parmi ses membres Mgr Dario Edoardo Viganò, assesseur du Secrétariat pour la communication du Saint-Siège.
Le journaliste, a considéré le successeur de Pierre dans son discours, est «garant de l’information correcte, fiable, authentique et ponctuelle». C’est donc un métier qui demande de mettre la vérité avant les intérêts particuliers. Notamment car les informations reçues jouent un rôle important dans la formation des personnes.
Malgré les défis du numérique, une sage vigilance est toujours nécessaire chez les journalistes. Ceux-ci, a demandé l’évêque de Rome, doivent être très exigeants avec eux-mêmes pour éviter les logiques d’opposition et les approches idéologiques. Cela demande d’approfondir les sujets mais aussi parfois de se taire plutôt que de blesser (…) ou délégitimer. Même si cela est difficile, a-t-il reconnu, les journalistes peuvent ainsi devenir courageux et prophétiques.
Le chef de l’Eglise catholique a également demandé aux professionnels de l’information de ne pas oublier les périphéries, où se vivent des histoires de souffrance mais aussi de grande solidarité. De plus, a indiqué le pape, les journalistes ne doivent pas seulement relater les événements mais s’employer à ouvrir des espaces d’espérance. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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