«Nous voulons rendre grâce pour tout ce qui a été vécu durant cette année, a affirmé Marie-Dominique Minassian, membre de l’équipe de direction de l’IFM, en ouverture de célébration. Pour cette fraternité, qui n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais qui s’est donnée à découvrir tout long de cette formation». Une formation qui s’achève pour neuf étudiants laïcs, cinq femmes et quatre hommes.
«Je suis heureux de voir ces étudiants quitter l’IFM, a affirmé pour sa part l’évêque de Lausanne Genève et Fribourg, Mgr Charles Morerod. Vous êtes envoyés pour servir, c’est une joie. Nous sommes de tout petits signaux de la gloire du Seigneur. Nous nous inclinons devant elle et c’est lui que nous voulons faire connaître», a-t-il ajouté, commentant la Lettre de saint Jude.
Une mission qui réjouit Fabienne Baseia, fraîchement diplômée. Cette maman de trois enfants a quitté son poste auprès de l’Office du tourisme de La Sarraz (VD) pour se lancer dans le cursus de formation proposé par l’IFM. Deux jours par semaine passés à Fribourg durant trois ans pour approfondir sa foi à travers des cours de théologie fondamentale, de liturgie ou de Bible. «Je suis devenue catholique juste avant d’entrer à l’IFM, confie-t-elle. J’étais protestante. J’ai épousé un catholique, nous avons éduqué nos enfants dans la foi catholique et c’est somme toute assez naturellement que je me suis ›convertie’».
Au-delà du bagage théologique et spirituel, l’Urbigène a été marquée par la dimension communautaire de la formation, une des spécificités de l’institut fribourgeois – la plupart des étudiants séjournent à l’IFM durant les deux journées hebdomadaires de formation. «Tout n’a pas été rose. Nous ne nous sommes pas choisis et il a fallu composer avec des caractères différents. Parfois, mettre un peu d’eau dans son vin. Mais après trois ans, je repars avec de très belles amitiés qui vont rester pour la vie».
Cette fête de fin d’année est aussi l’occasion d’accueillir les futurs étudiants de l’IFM, tous issus du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg l’an prochain. Parmi eux, Virginie Hours, de Genève qui a fait le choix de quitter son emploi de juriste pour se lancer à plein temps dans cette formation. Elle y voit un appel. En vue de quel ministère précis? «Je ne sais pas encore. J’offre ma disponibilité et je verrai bien où cela me conduira».
Elle rejoindra à la rentrée prochaine une trentaine de personnes en formation régulière à l’Institut de Formation aux Ministères. Une majorité de femmes, pour la plupart avec charge de famille. Des personnes souvent appelées par leur communauté et désireuses de s’engager plus pleinement en Eglise à travers un ministère pastoral en paroisse ou auprès d’aumôneries spécialisées. (cath.ch/pp)
Baseia Fabienne (VD)
La sauvegarde de notre maison commune: un nouveau défi pour les paroisses
Cardoso Florbela (VD)
Soigner l’accueil pour une meilleure intégration au sein de la communauté
Lieu d’hospitalité pour tous
Ernst Stéphane (VD)
La pastorale jeunesse: un exode de 40 ans dans le désert? «En marche de notre Egypte à notre Terre Promise ou la pastorale jeunesse avec une visée à long terme»
Fabius Miles (GE)
«Kairos»
Les retraites organisées par la Pastorale des jeunes de Genève
Gigon Fabienne (GE)
Comment favoriser l’engagement de bénévoles pour la catéchèse en tant que service genevois de catéchèse? Appel – Formation – Accompagnement – Communauté
Kaspar Fabrice (GE)
En quoi les petits groupes contribuent-ils à la mission d’évangélisation des paroisses?
Nyitraï Valérie (VD)
Jésus guérisseur, où sont tes miracles au milieu de ma douleur?
«Oser le travail du deuil, pour en récolter les fruits»
Roduit Blaise (VS)
Comment évangéliser les jeunes en périphérie de l’Eglise?
Sorokina Zanna (VD)
Les défis pastoraux dans le contexte de l’évangélisation dans la pastorale des baptêmes
L’Institut de Formation aux Ministères (IFM)
l’IFM sert de plateforme à plusieurs programmes pour les candidats aux divers ministères catholiques – futurs ministres ordonnés et agents pastoraux laïcs. Actuellement, 27 personnes issues des diocèses romands suivent ce parcours de formation. Les étudiants ont pour la plupart un premier parcours professionnel qu’ils ont quitté pour mettre leurs compétences au service de l’Eglise. Cette formation en alternance sur trois années est l’offre principale du Centre Romand de Formation en Eglise créé en 2014 pour coordonner et assurer la formation des agents pastoraux romands, prêtres ou laïcs.
Pierre Pistoletti
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/romainmotier-lifm-fete-ses-nouveaux-diplomes/