Pour le moment, à part l’affirmation de l’ambassadeur, aucun indice concret ne permet cependant de conclure à une visite prochaine du successeur de Pierre dans ce pays touché par un conflit armé. En raison du contexte sécuritaire risqué et de l’agenda chargé du pape François, une telle visite paraît lointaine. Aaucune confirmation d’un tel voyage n’a été annoncée par le Saint-Siège.
Le 5 février dernier, lors de leur visite ad limina, les évêques de l’Eglise catholique chaldéenne avaient confié au pontife leur désir de le voir visiter leur pays . L’un d’eux lui avait même rappelé que tous les pays du Moyen-Orient avaient été visités par un pape, à l’exception de l’Irak. Si les conditions de sécurité s’amélioraient, leur avait répondu le pape François, il planifierait un voyage.
Selon le quotidien italien Il Messaggero le 30 mai, le cardinal-secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, a affirmé à l’ambassadeur d’Irak près le Saint-Siège qu’il se rendra pour sa part en Irak après la formation du nouveau gouvernement. Le 12 mai se sont tenues des élections générales en Irak, pour renouveler les 329 membres du Conseil des représentants. Ce scrutin a été marqué par une forte abstention et par un rejet de la classe politique : moins d’un électeur sur deux s’est rendu aux urnes pour élire en majorité des partis dits anti-systèmes. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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