En ouverture de l’assemblée générale des OPM, qui se tient à Rome jusqu’au 2 juin, le pontife a rappelé que l’annonce du Christ avait reçu un «nouvel élan au 19e siècle grâce aux Œuvres pontificales missionnaires», reconnues ensuite par le pape Pie XI (1922-1939).
Encore aujourd’hui, «nous devons prier pour les missionnaires», a-t-il affirmé, pour l’action évangélisatrice de l’Eglise, car «la prière est la première ›œuvre missionnaire’ – la première!». C’est aussi la plus «efficace», même si cette action n’est pas mesurable. Car le principal agent de l’évangélisation est l’Esprit-Saint, et «nous sommes appelés à collaborer avec Lui». Depuis les origines, le soutien réciproque entre Eglises locales est un signe de l’universalité de l’Eglise catholique, a souligné le pontife. Et cette œuvre garantit au nom du pape une équitable distribution de l’aide.
Présentes dans 140 pays, coordonnées par un secrétariat international auprès du Saint-Siège, les OPM assurent une assistance aux jeunes Eglises pour l’évangélisation et les sacrements: par l’aide aux prêtres et séminaristes, mais aussi aux catéchistes.
Les OPM sont nées de l’intuition de la Lyonnaise Pauline Jaricot, en 1822. A l’origine, l’œuvre de la Propagation de la foi avait pour but venir en aide aux Missions étrangères de Paris, en grande difficulté financière. Elle s’étendra ensuite, notamment par l’intermédiaire des enfants, avec l’Enfance missionnaire. Pauline Jaricot a été déclarée vénérable par Jean XXIII en 1963.
En octobre dernier, le pape François a décrété un «mois missionnaire extraordinaire» en octobre 2019, afin de sensibiliser tous les catholiques à la mission ad gentes – en direction des peuples – mais aussi en vue de la transformation missionnaire de la pastorale. (cath.ch/imedia/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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