Le 24 mai, les catholiques chinois fêtent particulièrement Marie ›soutien des chrétiens’, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan, près de Shanghaï, a rappelé le pontife. C’est l’occasion pour «nous unir spirituellement à tous les fidèles de Chine», a-t-il ajouté.
Afin qu’ils puissent vivre leur foi avec générosité et sérénité, et pour qu’ils puissent «accomplir des gestes concrets de fraternité, de concorde et de réconciliation, en pleine communion avec le successeur de Pierre».
Assurant enfin les catholiques chinois de la prière de l’Eglise universelle, le pape les a encouragés à se fier à la volonté de Dieu, malgré les difficultés.
La Chine a récemment renforcé l’encadrement de la liberté religieuse, à travers une loi qui sanctionne les communautés organisant des événements non-autorisés ou acceptant de recevoir des dons provenant de l’étranger. Le 30 avril dernier, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, avait affirmé que le Saint-Siège cherchait à offrir des «espaces de liberté» religieuse aux chrétiens en négociant un accord avec Pékin.
Annoncé comme certain il y a plusieurs mois, mais devenu depuis plus hypothétique, cet accord concernerait les nominations d’évêques. Il impliquerait aussi la reconnaissance par Rome d’évêques illégitimes, car nommés par le régime sans l’aval du Saint-Siège. (cath.ch/imedia/ap/mp)
Maurice Page
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