Le 17 mai, l’éditeur du GdP, Mgr Valerio Lazzeri, a été contraint de fermer le dernier quotidien catholique en Suisse. La directrice du journal, Alessandra Zumthor, a déclaré au quotidien tessinois «Corriere del Ticino» le même jour qu’il n’y avait pas de plan social.
Dans son communiqué du 22 mai, le diocèse tessinois souligne que la préoccupation pour le personnel a toujours été un impératif de l’évêque, conformément à la doctrine sociale catholique et aux dispositions légales qui s’appliquent lorsque les bilans sont déposés au tribunal de district. Après la décision du juge de district, tout sera fait pour créer un fonds de solidarité et d’aide aux employés.
A l’annonce de la fermeture abrupte du GdP, le 17 mai, le diocèse avait justifié sa décision par la liquidation en cours de l’agence de publicité Publicitas, à Opfikon (ZH), qui permettait au quotidien de survivre, grâce à une part importante des revenus publicitaires.
Depuis le week-end de Pentecôte, la rédaction se bat pour sauver le journal, fondé en 1926. Elle a lancé un appel au sauvetage d’une «voix historique de la Suisse italienne» sous forme de pétition. A ce jour, plus de 1200 personnes ont manifesté leur soutien pour le maintien du journal. De son côté, l’Action catholique tessinoise se dit prête à soutenir toute les actions qui permettront de sauver le quotidien. (cath.ch/kath/bal/gr)
Grégory Roth
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